

Addiction aux jeux vidéo : deux raisons de se réjouir, 3 raisons de s’inquiéter – Serge Tisseron
— 25 juin 2018 0 147En France, la création d’une « addiction aux jeux video » ne changera pas le mode de prise en charge. En revanche, les lieux de prise en charge risquent d’évoluer. Jusqu’ici, les joueurs pathologiques étaient soignés dans des centres de soins polyvalents, comme les centres médicaux psychologiques (CMP) et les centres médicaux psycho pédagogiques (CMPP). Mais forts de la reconnaissance par l’OMS, les centres d’addictologie risquent de monter en première ligne en réclamant des crédits supplémentaires. Avec le risque qu’un grand nombre de jeunes ne souffrant pas à proprement parler « d’addiction aux jeux vidéo » selon la définition donnée par l’OMS, y trouvent une prise en charge impossible ailleurs, alimentant du même coup l’idée, chez leurs parents, que c’est bien d’une addiction dont il s’agit, même si cela rentrera probablement très rarement dans la définition de la nouvelle classification internationale des maladies mentales.
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